La station balnéaire des Landes va enfin être indemnisée. La justice espagnole accorde seulement 58 204 euros à la ville. La commune ne fera pas de recours.


C’était  le 31 décembre 2002.
Ce jour- là, Biscarrosse n’a pas le cœur à faire la fête.
Les habitants voient arriver sur leurs plages les  galettes d’hydrocarbures charriées depuis l’autre cote de la frontière.


Quelques jours plus tôt, le pétrolier  «  Prestige »  s’est brisé au large de la Galice. Le navire libérien, qui transporte 77 000 tonnes de fioul va sombrer par plus de 3.500 mètres de fond.


La commune est alors  la première dans la région à être touchée par ce qui va devenir la plus grave marée noire de l’histoire de l’Espagne et du littoral aquitain. Elle engage alors deux combats au long cours.


Le premier est environnemental pour nettoyer les plages et tenter de sauver les dizaines d‘oiseaux mazoutés échoués sur le sable.
Le second est judiciaire  pour obtenir des réparations financières.


La facture s’annonce lourde pour la commune qui perçoit en 2003, 44 000 euros du Fipol (Fonds international de l’indemnisation  pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures).


Il faudra attendre 15 ans presque jour pour jour  avant que la justice espagnole ne se prononce sur le montant des indemnisations.

Elle vient d’allouer 58 204 euros à la station au titre du préjudice matériel.
58 204 euros: c’est la moitié des sommes dépensées par Biscarrosse pour lutter contre cette catastrophe écologique.

Pour autant,  La mairie a décidé de n'engager aucun recours. Cette décision met un point final à un souvenir qui est à jamais ancré dans son histoire.

 

 

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