Près de 7000 militaires des trois corps armés, français et étrangers, participent à cet exercice de préparation opérationnelle Orion 23. Des pilotes de la base de Mont-de-Marsan sont présents sur cette deuxième phase.
Face à la carte, le commandant Stan briefe son équipe sur la mission du lendemain, un vol de 3 heures au-dessus de la Méditerranée. "On simule une zone ennemie aux environs de l'ouest de la Corse. Notre but sera de chasser les ennemis du ciel pour que les bombardiers puissent pénétrer..."
Les pilotes sont habitués à être mobilisés rapidement et à préparer ce type de plans de vols
Cette fois, le scenario est écrit à l'avance. Les équipes connaissent certaines grandes lignes, mais l'état-major leur réserve quelques "surprises". Le but est de les préparer à un combat de grande intensité.
C'est déjà la deuxième phase de cet exercice d'envergure qui se déroule dans le Sud-Ouest. Une campagne aéro-maritime faisant intervenir toutes les ressources des armées françaises dans tous les milieux (terre, mer, air, espace, cyber) et tous les champs (informationnel et électromagnétique).
La troisième phase, fin mars, consistera en des travaux "civilo-militaires", une collaboration interministérielle, dont l’objectif est de permettre aux autorités politiques d’adapter leur processus de prise de décision à la rapidité et à l’ampleur d’une crise en cours.
La quatrième et dernière phase sera une opération aéroterrestre et nécessitera l'intervention de 12 000 militaires, français et étrangers, entre mi-avril et début mai 2023.
C'est la première fois que les trois corps d'armée participent, ensemble, à un exercice d'une telle ampleur depuis trente ans.
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