LGV : les élus du Sud-Ouest planchent sur une solution de financement

Réunis au ministère des transports pour travailler sur le projet de  LGV vers Toulouse et Dax, ils ont annoncé avoir constitué un groupe de travail pour apporter la solution du financement. Rendez-vous dans 4 mois. 

Les défenseurs de la LGV au-delà de Bordeaux ne désarment pas. Les grands élus du Sud-ouest ont rencontré mardi Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, pour travailler au projet de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax (GPSO). Le dossier LGV Bordeaux-Toulouse "n'est pas fermé", a commenté le maire LR  de Toulouse Jean-Luc Moudenc. Les élus de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie, les maires de Bordeaux et Toulouse ont insisté sur l'importance "des enjeux de ce projet structurant pour tout le grand Sud-Ouest de la France, en l’absence de projet alternatif crédible."

Toujours le même constat : priorité aux transports du quotidien

Au nom du gouvernement, Elisabeth Borne a rappelé la priorité en faveur des transports du quotidien. Il s'agit d'améliorer au plus vite la capacité et  la fiabilité des circulations ferroviaires aux abords des métropoles bordelaise et toulousaine et contribue ainsi à réduire le trafic routier de transit.
Les élus ne sont pas venus les mains vides. Ils ont présenté une étude conduite par un cabinet international, dont la conclusion est que des ressources nouvelles pourraient être mobilisées pour assurer une part substantielle du financement du projet GPSO explique un communiqué du ministère chargé des transports.
Le maire de Toulouse a précisé à l'AFP :

Un groupe de travail a été mis en place pour étudier de nouvelles propositions de financement. Fruit de deux mois de travail entre nos quatre collectivités...

Un groupe de travail cherche la solution du financement

Le nouveau projet de financement passe en particulier selon lui par l'affectation à la LGV d'une part de la taxe régionale sur les bureaux et de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE).

Il faut transposer les solutions pour le projet du grand Paris et qu'on les copie.

Le maire de Toulouse souligne qu'on a fait à Paris 25 milliards d'investissements pour 10 millions d'habitant. Il ne juge en "rien scandaleux" d'en faire 10 milliards pour 12 millions d'habitants.

Le groupe de travail sur ce tronçon TGV, qui mettrait Toulouse à 3h10 de Paris au lieu d'un minimum de 4h20 actuellement, devrait plancher dans les quatre prochains mois, avant le vote de la loi d'orientation sur la mobilité que le gouvernement s'est engagé à faire adopter au premier trimestre.

Un énième rebondissement après les récentes déclarations sur l'avenir du tronçon Bordeaux-Toulouse, après l'inauguration de la branche Tours-Bordeaux de la ligne à grande vitesse. Et les propos récents de Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique, précisant que l'Etat n'avait plus les moyens de telles infrastuctures. 

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