En mars 2013, la Brigade de Recherche avait démantelé un réseau de malfaiteurs répartis sur plusieurs départements. Le fruit des vols s'élève à 1432 objets volés répertoriés, plutôt qu'attendre le contact avec les victimes, les gendarmes exposent les photos sur le site internet de la Gendarmerie.
La méthode est originale, mais rationnelle. Une bande de malfaiteurs a écumé plusieurs départements pendant deux ans en cambriolant des résidences principales et secondaires.
Un butin conséquent mais difficile à identifier
Certains propriétaires avaient pris des photos de leur bijoux, objets d'art, et autres choses précieuses par précaution. Pour eux pas de soucis pour réclamer leur dû. D'autres avaient établi dans leur déclaration de vol une description précise de ce qui leur avait été dérobé, avec force de détails. Pas de soucis pour eux non plus pour identifier leurs biens. Mais pour l'essentiel, il reste 1432 pièces du puzzle à reconstituer, en imaginant que chacun d'eux ait un propriétaire différent, ça fait beaucoup de victimes, inquiètes de savoir si dans ce butin, leur objet cher à leur coeur fait partie de la masse.
Alors la Gendarmerie se lance dans le multimédia
Ce n'est pas d'hier, ni d'aujourd'hui que les services de la Gendarmerie surfent sur le net, ils le font pour dénicher les escroqueries, la quête des individus aux comportements déviants, surveiller les amateurs de sites appelant à la subversion, le gendarme vit dans l'actualité, le progrès n'est pas le monopole des corps constitués, les malfaiteurs oeuvrent sur le net aussi.Dans ce cas d'exposition, il est possible de voir les 1432 objets sans propriétaire, sur le site de la gendarmerie, dans l'onglet "recherche judiciaire". Cette mise en ligne évite bien des soucis d'organisation pour élucider la provenance des produits des vols, d'autant que certains proviennent de départements lointains, comme de l'Aude.
Afin d'éviter la convocation en vis-à-vis, la reconnaissance, les dépositions sans résultat, le procédé de la mise en ligne permet aux propriétaires légitimes de prendre contact avec la gendarmerie par téléphone ou par un formulaire sur le site pour récupérer son bien. Economie de temps pour tout le monde.