Les représentants du personnel de l'usine UPSA à Agen ont été informés hier, mardi, que leur actionnaire majoritaire allait entreprendre une revue stratégique des activités. Les 1 300 salariés de l'entreprise s'inquiètent pour leur avenir.
L'usine agenaise UPSA, qui fabrique les médicaments Efferalgan et Dafalgan, risque de voir de grands changements dans les mois à venir. BMS, sa maison-mère, a annoncé mardi matin lors d'un comité central la revue des actvités de l'entreprise.
Dans un communiqué interne, le géant américain indique :
Durant la revue stratégique, le potentiel de l'entreprise et les opportunités de croissance seront examinés. Une série d'options sera envisagée, y compris que Bristol-Myers Squibb se sépare des activités de l'UPSA par le biais d'une vente ou d'une autre transaction. Il se peut aussi que BMS décide de conserver et développer les activités.
Et rassure par la suite :
Nous tenons à souligner qu'il n'est absolument pas envisagé de mettre fin à l'activité UPSA ni de fermer les sites de production à la suite de ce processus.
Des salariés inquiets
Toutefois, les employés se montrent peu convaincus :Les chiffres on les voit baisser, les volumes, nos chaines ne tournent pas... pas comme elles devraient en tout cas. Nous sommes inquiets depuis le départ, nous n'arrêtons pas de le dire haut et fort,
souligne Nicolas Destang, délégué syndical SUD. En effet, ce n'est pas la première fois que les salariés d'UPSA ont craint pour leur avenir. L'année denière déjà, un audit était mené pour externaliser plusieurs services avant de faire marche arrière.
D'autres salariés témoignaient également à France 3 ce matin :
Pour le moment, BMS ne donne pas plus d'informations à propos de l'étude. Avec ses 1 300 salariés, UPSA le laboratoire est le premier employeur privé dans le département du Lot-et-Garonne.