Le coup de gueule du monde de la restauration et des bars dans le Lot-et-Garonne. Ils étaient environ 300 , " les sacrifiés du Covid" comme ils se décrivent, à défiler dans les rues d'Agen pour exprimer leur désarroi et leur sentiment d'abandon comme à Marseille ou à Laval. 

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Toujours derrière leurs fourneaux ou leur comptoir, ils n'ont pas pour habitude de défiler dans la rue. Et pourtant. " Nous étions environ 300 personnes dans les rues d'Agen pour notre "Marche des sacrifiés", ce qui est une bonne pobilisaiton pour une première manifestation" rapporte Denis Benedetti, pour l'UMIH qui représente les professionnels de la filière.

Un important cortège a donc bloqué le centre lors d'une opération escargot. La colère gronde pour les professionnels de la restauration et tous les non essentiels.
 


Impasse sur les réveillons, pas de réouverture avant le 20 janvier, c'en est trop. L'année 2020 est sacrifiée " On continue de travailler pour pas pleurer. " se désole Stéphane Richard, restaurateur au Temple-sur-Lot.

Les sacrifiés du Covid

Laurent Demange se désole lui aussi dans son bistrot vide. Des bars qui n'ont pas été cités lors de l'allocution présidentielle. 

On est dans des villages, on est pas dans des grandes villes, on n'est pas sur Paris. On fait pas des rassemblements de 40 personnes dans un bar, c'est impossible, on est sur quatre ou cinq personnes et les personnes ont besoin de ce rendez-vous. 

Laurent Demande - bistrotier


L'opération escargot a mobilisé ce jeudi car le poids de ces activités dans le Lot-et-Garonne est important : 2225 emplois directs pour 190 millions de chiffre d'affaires. 

Ce sont des gens qui sont endettés, le problème des assurances, des loyers, des emprunts, ce n'est pas réglé, ce n'est que du report donc des charges pour demain.

Denis Benedetti - Vice-président de l'UMIH ( hôtellerie, restauration) du Lot-et-Garonne

Ingrid Gallou et Marc Lasbarrèrre ont recueilli le témoignage de ces professionnels dans leur restaurant et bistrot. >> 




 
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