La suppression des contrats aidés alloués à la SPA plonge l'association dans l'incertitude. Privée de sa main d'œuvre, elle s'inquiète de ne plus pouvoir accueillir de nombreux animaux. Faute de prise en charge, ces derniers pourraient rester à la fourrière, voire être euthanasiés.
Comment accueillir des animaux toujours plus nombreux quand les bras manquent? C'est la terrible équation à laquelle doit faire face la SPA de Caubeyres. Les six contrats aidés employés par la structure ne devraient pas être renouvelés après le mois de juin 2018.
Conséquence : l'association s'inquiète d'être contrainte à accueillir moins d'animaux .
Six contrats aidés sur huit employés
L'association comptait jusqu'à cet été huit employés, dont six contrats aidés. Avec leur départ, prévu au printemps 2018, seuls deux membres du personnel resteront en poste, soit trop peu pour prendre soin des quelques 80 chiens et 40 chats pris en charge par l'association.De nombreuses SPA concernées
L'association se prépare donc, à devoir diminuer sa capacité d'accueil, mais aussi, si aucune solution n'est trouvée, à se résoudre laisser à la fourrière la prise en charge de certains animaux, au risque que celle-ci prenne la décision de les faire euthanasier, déplore la présidente de la SPA du Lot-et-Garonne, Claudie Gadifert.Les fourrières vont être engorgées. Quand les fourrières sont engorgées, que se passe-t-il ? On joue de la piqûre. Et nous, c'est non. Nous ne pouvons pas accepter l'euthanasie juste parce qu'il y a trop d'animaux.
Le cas de la SPA d'Agen est loin d'être isolé. A Mornac , en Charente ou encore à Poitiers dans la Vienne , comme dans toute la France, de nombreuses refuges de la SPA ont déjà tiré la sonnette d'alarme.