Face à une circulation de plus en plus réglementée pour des raisons environnementales, le sénateur propose une sorte d’exception pour les voitures de collection. Son projet de loi sera étudié le 11 mars prochain.
Le sénateur, passionné de voitures anciennes, propose une vignette spéciale pour la libre circulation de ces véhicules. Y serait apposé la lettre H, H comme "historique". Son projet de loi a été déposé.
Lot-et-Garonne. Le sénateur Jean-Pierre Moga propose une loi... sur les voitures anciennes https://t.co/mvDrB5r0r6 via @actufr
— ThomasBalin (@Thomas__Balin) February 21, 2021
L’âge de certaines voitures pourrait bien les faire disparaitre des zones à faibles émissions de CO2 des grandes villes. Jean-Pierre Moga a donc déposé une loi inspirée du modèle allemand : une vignette gratuite permettant d’identifier les véhicules de collection pour pouvoir continuer à circuler.
« Si on ne permet pas aux propriétaires de voitures de rouler un peu avec ils abandonneront les véhicules et ils les laisseront tomber en désuétude. Et c’est tout un patrimoine industriel qui disparaîtra ».
Il s’agit d’une filière de 20 000 emplois et qui pèse 4 milliards d’euros de chiffre d’affaire par an. Mais peut-on privilégier les voitures de collection au détriment des autres voitures anciennes des foyers plus modestes ? Est-ce que cela ne risquerait-il pas de paraître élitiste ? « Une 4L, une 2CV, c’est un véhicule de collection », répond Jean-Pierre Moga, « que je sache c’est une voiture populaire ». « Je vous assure qu’il y a beaucoup de collectionneurs qui ont des voitures qui ne coûtent pas cher c’est-à-dire 2000, 3000, 5000 euros ».
Et si c’est véhicule polluent certes bien plus que les voitures récentes, elles roulent en revanche très peu. C’est en tous les cas un des arguments avancés par le sénateur dont le projet de loi sera étudié le 11 mars prochain à l’Assemblée nationale.