Ce dimanche, l'ex ministre du Budget ne s'est pas montré dans son ancien fief. Pourtant, il a hanté le scrutin et fait parler de lui dans la presse. A la mi-journée, l'ancien ministre du Budget passe un coup de fil à un journaliste du Monde. " Allo, c'est Jérôme Cahuzac ".
Un appel alors que se joue sa succession sans candidat socialiste pour reprendre son siège à l'Assemblée Nationale. Une " séquelle de l'Affaire Cahuzac " avait estimé le Président de la République François Hollande. Le principal intéressé, évidemment, ne partage pas cette analyse. Au journaliste du Monde, Patrick Roger, il se confie. il raconte vivre " un calvaire ", lui à qui on faisait remarquer un mouvement en faveur du candidat FN, enfonce le candidat UMP. Jean-Louis Costes, " est détesté ici ". " Ils vont essayer de me faire porter le chapeau, dire que c'est la faute à Cahuzac. Ils n'ont rien compris ", lâche-t-il.
Les socialistes locaux l'ont accusé d'avoir " savonné la planche " à Bernard Barral. Des " fariboles " selon lui. " C'est tout ce qu'ils ont trouvé. La réalité, elle est bien plus terrible mais ils ne veulent pas la voir. Ça va bien au-delà de ça ", ajoute-t-il.
Ce dimanche, comme pour le premier tour, Jérôme Cahuzac ne s'est pas déplacé. Mais son représentant a voté pour lui dès 8 h. Absent physiquement mais omniprésent jusqu'au dépouillement. Quelques électeurs avaient inscrit son nom sur leur bulletin.