La possible suppression d'un service mettrait en danger l'établissement. Les syndicats ont le sentiment que tout est fait pour favoriser le nouveau Pôle de santé du Villeneuvois. Ils doivent rencontrer le président du Conseil général, Pierre Camani, ce soir.
Les salariés ont tenu une assemblée générale aujourd'hui en présence des représentants syndicaux et de maire de la commune. Y a été décidé une opération escargot vendredi durant laquelle des tracts seront distribués aux automobilistes. Une entrevue, prévue depuis plusieurs jours, doit aussi avoir lieu avec Pierre Camani ce soir. Mais période d'élection oblige, aucune décision ne devraient être prise avant la semaine prochaine...
Depuis le 6 mars, les 30 lits du service de SSR sont menacés, après un rapport de la Commission spéciale sur l'organisation des soins réunie par l'ARS. Ce dernier pointe une continuité des soins non assurée et une offre sur le secteur qui ne justifierait pas un maintien du service à Penne. Officiellement, la décision de l'ARS n'est pas prise et n'interviendra pas avant avril.
L'hôpital comprend un service de soin de suite et de réadaptation de 30 lits et un Ehpad. Les salariés craignent que la suppression de ces 30 lits signifie la perte de moyens pour l'Ehpad. Plus de cent titulaires travaillent actuellement sur l'hôpital ainsi que 90 contractuels. Un tiers de ces derniers seraient menacés par la fermeture de ce service.
Les salariés sont soutenus par le maire de Penne-d'Agenais, Arnaud De Villiers. Il faut dire que l'hôpital est le premier employeur du canton.
La décision de l'ARS ne sera pas officiellement prise avant avril.