Le tribunal de commerce a accordé un sursis de six mois à l'entreprise lot-et-garonnaise. Déjà placée sous surveillance depuis un an l'usine fuméloise et ses 132 salariés sont toujours dans l'attente d'un repreneur.
Le marché de l'acier va mal, et l'année 2014 a été particulièrement difficile. C'est dans ce contexte que l'usine MétalTemple tente de sortir la tête de l'eau. Elle a désormais six mois pour le faire.
Placée sous surveillance il y a un an, date de son placement en redressement judiciare, l'avenir de l'entreprise est incertain. Et si en septembre dernier, la venue du secrétaire d'Etat au Commerce extérieur (Matthias Fekl) avait redonné un peu d'espoir, les salariés semblaient à nouveau très sceptiques sur le sort de leur entreprise.
L'usine a perdu son plus gros client, Caterpillar. Son chiffre d'affaire a chuté de 50%. Si selon son administrateur judiciaire "l'entreprise se maintient", le passif serait trop important. La dette de MétalTemple s'élèverait à 17 millions d'euros. L'entreprise n'a donc que six mois devant elle pour trouver une solution.
L'usine doit trouver un repreneur et pour l'instant, aucune nouvelle offre ne se serait présentée. L'actionnaire majoritaire, Gianpiero Colla, cherche un partenaire. La piste de Manoir Industrie serait au point mort. D'autres pistes seraient actuellement explorées en Asie.
Si aucune solution n'était trouvée ce serait un nouveau coup dur pour le Fumélois. Dans ce bassin de population le taux de chômage atteint déjà les 11,5%.