Producteurs et exportateurs s'attachent à fournir un produit de grande qualité pour satisfaire une clientèle japonaise exigente. Férue de cette viande délicate et persillée. C'est un marché de niche, haut de gamme, très rémunérateur pour la filière.
Le Japon a levé l'embargo sur l'agneau de lait le 1er mars. Il y a tout juste un mois. Et déjà, les commandes affluent.
Une vingtaine de producteurs de la région ont été sollicités pour répondre à cette nouvelle demande.
Leurs contraintes ? Ils doivent respecter un cahier des charges précis et exigeant. "Au Japon, ils recherchent des agneaux jeunes, de 60 à 80 jours maximum, qui têtent leur mère, donc élevés au lait, et en état d'engraissement" explique le président du groupement d'intérêt économique chargé de l'abattoir girondin de Bazas, François Pallavidino.
Cette viande raffinée est découpée, avant expédition, à la façon nippone, à savoir très finement. Car si nous, occidentaux, en mangeons facilement 150 grammes, eux se limitent à 25, 30 grammes...
La réouverture du marché va permettre un complément de revenus non négligeable pour les professionnels du secteur. D'autant que la clientèle est essentiellement constituée de restaurateurs étoilés, qui acceptent de mettre le prix nécessaire à la qualité exigée.
Regardez le reportage de Marie-Pierre D'Abrigeon et Ludovic Cagnato :