Une fois de plus les dirigeants du SU Agen sont à la poursuite de leur ailier fidjien ! Parti sur son île en septembre dernier, le joueur n'est toujours pas rentré. Le rugbyman est coutumier du fait. Les dirigeants avaient déjà été obligés de partir le chercher à l'autre bout du monde.
Rupeni Caucaunibuca, parti le 21 septembre dernier chercher sa femme et ses enfants sur son île fidjienne reculée, n'est toujours pas de retour. Les dirigeants du SUA ont donc la moutarde qui commence à leur monter au nez.
D'abord reporté pour des problèmes de passeport, puis à cause d'un violent orage, son retour était finalement prévu pour la semaine dernière. Mais le joueur n'est pas monté jeudi dans l'avion censé le ramener.
Hier soir, le président du club lui aurait fixé, selon Sud Ouest, un ultimatum.
"S'il ne prend pas l'avion cette semaine, ce sera sa décision et on mettra fin à l'histoire", explique Alain Tingaud.
Il faut dire que le joueur n'en est pas à son premier séjour...prolongé ! Avant son passage par Toulouse, le joueur avait déjà fait parler de lui au SUA pour des faits similaires.
A l'inter saison, l'ailier était rentré chez lui sur son île reculée. A la reprise le joueur n'était pas rentré. L'attente des dirigeants avait été si longue (plusieurs semaines) qu'ils avaient été obligés de mener des recherches pour le localiser puis l'un d'entre eux était même monté dans un avion pour aller le chercher en personne. Une opération qui avait coûté cher au Club.
A son retour le joueur avait pris plus de vingt kilos, obligeant le club à embaucher un coach et un nutritionniste pour lui faire perdre du poids. C'était sans compter sur les écarts du fidjien... qui avait été pris en flagrant délit d'achats compulsifs dans des boulangeries et autres supermarchés !