Villeneuve-sur-Lot : la prison d'Eysses s'offre un coup de jeune

La vieille maison de détention d'Eysses, en Lot-et-Garonne, avait bien besoin d'être rénovée. Depuis trois ans, d'importants travaux ont été realisés. La prison, installée dans une ancienne abbaye, a été agrandie pour améliorer les conditions de vie des prisonniers et aider le personnel pénitentiaire à effectuer son travail dans de meilleures dispositions. Reportage de Jean-Michel Daguenet et Benoit-Pierre Morin. Interviennent dans ce reportage : Jean-Louis Costes, député de Lot-et-Garonne, un détenu, Yves Malet, enseignant dans la centrale, et Vincent, surveillant principal syndicat UFAP.

À plus de 70 ans, la maison de détention d'Eysses, en Lot-et-Garonne, s'offre une seconde jeunesse. Depuis 3 ans, d'importants travaux ont été réalisés. Installée dans une ancienne abbaye, la prison a été agrandie pour améliorer les condition de vie des détenus et du travail du personnel.

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Vieille de plus de 70 ans, la prison d'Eysses, installée dans une ancienne abbaye en plein Villeneuve-sur-Lot, avait bien besoin d'être rénovée. En tout, elle acueille 227 personnes dans des cellules de 10m2, pour des peines allant de 2 ans à perpétuité.


Après 3 ans de travaux, la maison de détention fait peau neuve : depuis 2014, 2,5 millions d'euros ont été investis pour rénover et améliorer les locaux, un budget largement réduit. À l'époque, Christiane Taubira, alors garde des Sceaux, avait promis une enveloppe de 40 millions d'euros sur l'impulsion de Jérôme Cahuzac, mais n'aura jamais vu le jour suite à la chute de l'ex-ministre du budget.

Parmi les nouveautés : une unité de vie familiale, comportant un lit double et un lit pour bébé. Les familles pourront ainsi se retrouver, mais seulement 72 heures par an.

Des travaux de rénovation, mais également de sécurité afin de garantir un lieu de travail plus agréable pour l'encadrement du pénitencier.

Cela a permis d'apaiser les choses", confie Jean-Louis Costes, député du Lot-et-Garonne.


Ce pendant, tout n'est pas rose suite à ces travaux : du côté du personnel, le pénitencier manque toujours d'effectifs. Actuellement, 150 salariés dont 110 surveillants y travaillent.

"On peut par exemple prendre le cas du nombre de surveillants qui ont à tenir la détention : actuellement, elle est tenue par 69 agents, là où il en faudrait 84", dénombre Vincent, surveillant principal et représentant du syndicat UFAP.
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