C'était le point noir du Nouveau Stade : son accès. Tramways pris d'assaut, bouchons sur la rocade. Lors des trois premiers matchs en mai et juin dernier, la desserte des lieux avait été copieusement critiquée. Depuis la préfecture a revu sa copie, mais ça coince toujours...
16h, dimanche, avant Bordeux-Reims (coup d'envoi 17h) : les premiers bouchons se forment au niveau de l'échangeur 4 au pied du pont d'Aquitaine. Et pourtant le plan de circulation proposé par la préfecture invitait les automobilistes à prendre la sortie numéro 6. Un détour de 13 km par Bruges et Blanquefort mais la circulation par cet axe était fluide et certains automobilistes l'ont emprunté sans même sans apercevoir, en suivant simplement les panneaux.
D'autres ont privilégié l'accès classique qui s'est très vite engorgé.
Le défi était de mieux organiser l'accès de 4500 véhicules aux parkings et ne pas répéter la pagaille des matches de mai et juin dernier. La préfecture et la métropole avaient mis en place des groupes de travail pour réfléchir à un itinéraire bis.
Visiblement, les automobilistes n'en ont pas tous eu connaissance.
Deuxième point du nouveau plan de circulation : la desserte par le tram c. Augmenter la fréquence des tramways avait été la solution retenue. Elle a fait ses preuves.
Le Nouveau Stade n'était plein à craquer 30 000 spectateurs environ ont assisté à la rencontre Bordeaux-Reims alors que l'enceinte peut accueillir jusqu'à 42000 personnes.