La semaine de Noël, du 21 au 27 décembre, est marquée par la baisse du taux d'incidence du coronavirus en Nouvelle-Aquitaine. Les premiers vaccins seront administrés dès le 4 janvier dans les Pyrénées-Atlantiques, puis les 6 et 7 janvier en Gironde et Charente-Maritime.
Les premiers vaccins contre le coronavirus seront administrés à partir du 4 janvier en Nouvelle-Aquitaine, annonce l'ARS. Ce jour-la, la vaccination sera effectuée au sein d'une unité du centre hospitalier de Pau, réservée aux personnes âgées.
Dans les jours suivants, d'autres vaccinations seront proposées dans des Ehpad, notamment à Lormont (Gironde), et Montlieu-la-Garde (Charente-Maritime).
Selon l'ARS, la campagne se déploiera ensuite dans les 920 Ehpad et les 63 unités de soin de longue durée de la région, qui accueillent 71 000 résidents.
"Cette première phase concernera également les professionnels de santé dans ces établissements ainsi que dans les établissements de santé ‘support’, quand ils ont plus de 50 ans ou avec comorbidité à risque de forme grave de COVID-19 et qui se signalent comme volontaires" ajoute l'ARS.
Tous les indicateurs régionaux en baisse
Selon les chiffres de Santé-Publique-France, la circulation de l'épidémie est en baisse de près de 20% pour la semaine du 22 au 27 décembre en Nouvelle-Aquitaine, avec 70,4 cas pour 100 000 habitants, contre 86,1 la semaine précédente.
"Cette baisse est confortée par une activité de dépistage qui poursuit son augmentation (+37 %) et une nette diminution du taux de positivité. Ces derniers éléments peuvent être liés à un afflux de personnes asymptomatiques souhaitant se faire dépister avant les fêtes de Noël pour limiter le risque d’exposition de leur entourage familial", notent les épidémiologistes de Santé-Publique-France dans leur bulletin.
Néanmoins, le virus circule toujours activement dans la région, et les épidémiologistes enjoignent les néo-aquitains à ne pas se départir de leur vigilance lors des fêtes de fin d'année. D'autant plus que cette évolution positive ne prend pas encore en compte les éventuelles contaminations survenues lors des rassemblements familiaux et amicaux.
Une hétérogénéité entre départements
À l'échelle départementale, la situation diffère grandement entre Lot-et-Garonne et Deux-Sèvres, où le taux d'incidence dépasse 100 cas pour 100 000 habitants, et la Dordogne et la Haute-Vienne, où le taux avoisine les 40 cas pour 100 000 habitants.