Le président allemand Joachim Gauck a annoncé le 6 juin 2016 qu'il ne briguera pas un second mandat. Il quittera donc ses fonctions en mars 2017.
En Haute-Vienne, on se souviendra qu'il fut le premier président allemand à se rendre dans le village martyr d'Oradour-sur-Glane.
Le président allemand Joachim Gauck quittera ses fonctions en mars 2017. Il a annoncé, le 6 juin 2016, qu'il renonçait à briguer un second mandat.
En 2013, il fut le premier président allemand à se rendre à Oradour-sur-Glane lors des commémorations du massacre de la population.
L'image de l'Allemand, main dans la main avec François Hollande et Robert Hébras, survivant, avait marqué les esprits.
Le 10 juin 1944, 642 habitants d'Oradour-sur-Glane avaient été tués par des hommes la 2e division blindée SS Das Reich.
Je partage votre amertume par rapport au fait que des assassins n'aient pas eu à rendre de comptes, que les crimes les plus graves soient restés impunis. Votre amertume est la mienne. Je l'emporte avec moi en Allemagne, j'en parlerai dans mon pays et je ne resterai pas muet", avait-il alors déclaré.
La veille de sa visite à Oradour, Joackim Gauck avait accordé un entretien exclusif à France 3 Limousin :
Pour revoir les moments forts de cette visite, le reportage de notre équipe diffusé le 4 septembre 2013 :
En 2016, comme chaque année, des commémorations auront lieu dans le village martyr. Pas de président français, pas de président allemand, quelques élus sans doute mais surtout le souvenir que le lieu est devenu en 2013, l'un des sites de la réconciliation franco-allemande.
Le récit du massacre
Et retrouvez le long format numérique réalisé par France 3 Limousin en collaboration avec FTVEN et le Centre de la Mémoire d’Oradour, "Oradour-sur-Glane, récit d'un massacre" élaboré autour d’un texte inédit de l’écrivain Alain Lercher, auteur du livre "les fantômes d’Oradour", lu par Pierre Pradinas.
Les SS de la Das Reich, un parcours de la désolation - Lundi 6 juin vers 23h20
Coup de projecteur sur la tristement célèbre division Das Reich, son séjour dans la région toulousaine, son parcours sanglant en France au printemps et été 1944, dans le Quercy, la Haute-Garonne, le Périgord, le Limousin et la Creuse, avant sa translation vers la Normandie à partir du 11 juin 1944.