L'Assemblée nationale a adopté ce jeudi en première lecture le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Les députés de la Vienne Françoise Ballet-Blu (LREM), Sacha Houlié (LREM) et Nicolas Turquois (MoDem) ont voté pour.
Après trois jours de débats houleux, ponctués notamment par les propos controversés d'Emmanuel Macron, prêt à "emmerder" les non-vaccinés, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture ce jeudi 6 janvier le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Trois députés de la Vienne, Françoise Ballet-Blu, Sacha Houlié et Nicolas Turquois ont participé au scrutin et ont voté pour.
Les députés de Poitou-Charentes partagés
Si le texte a été approuvé par 214 voix pour face à 93 contre, à l’échelle de la région, les votes des députés présents ce jeudi matin sont davantage divisés. Parmi les élus, six, appartenant à la majorité ont voté en faveur du projet de loi. Les députés Olivier Falorni (Charente-Maritime) et Jérôme Lambert (Charente) ont quant à eux voté contre.
Une opposition, également soutenue par les députés des Deux-Sèvres Delphine Batho et Guillaume Chiche, qui ont profité de leur vote en défaveur du projet de loi pour rappeler qu’ils ne sont pas opposés à la vaccination, "mais que ce dispositif de passe vaccinal n'est pas formellement recommandé par le Conseil scientifique", précisent-ils dans un communiqué.
Que prévoit le texte ?
Annoncé mi-décembre par l'exécutif face à l’explosion du nombre de cas positifs au Covid-19, le projet de loi prévoit notamment qu'un justificatif de statut vaccinal pour le Covid-19 soit demandé aux personnes d'au moins 12 ans, pour accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et bars, aux foires ou aux transports publics interrégionaux. Un simple test négatif ne suffira donc plus, sauf pour accéder aux établissements et services de santé.
Par ailleurs, parmi leurs amendements de retouche, les députés ont repoussé de 12 à 16 ans la nécessité d'un passe vaccinal pour les sorties scolaires et activités péri et extrascolaires.
Le projet de loi doit encore être examiné par le Sénat en début de semaine prochaine, pour une entrée en vigueur au 15 janvier, souhaitée par le gouvernement, mais qui devrait être repoussée de quelques jours.