Face à la sécheresse persistante, les producteurs de piments d'Espelette ont besoin d'eau pour sauver leur récolte après un mois et demi sans une goutte de pluie. Ces dernières années, les rendements sont à la baisse.
La récolte du célèbre petit piment rouge en forme de corne a débuté mi-juillet à Espelette et dans neuf autres communes environnantes.
Les plantations ont soif
En temps normal, le piment d'Espelette doit se contenter de l'eau du ciel, il est interdit de l'arroser conformément à la charte de l'AOP (Appellation d'origine contrôlée). Sauf que depuis un mois et demi, le secteur de production n'a pas reçu de pluie. Résultat : les piments sont flétris dans les rangs de culture.Le syndicat des producteurs de piment d'Espelette qui sont au nombre de deux cents repartis sur dix communes identifiées par l'AOP, a demandé à l'INAO leur organisme de tutelle une dérogation d'arrosage en raison de la sécheresse.
►VIDEO : Ramuntxo Lecuona fait partie des producteurs de piments d'Espelette AOP qui demande l'autorisation d'irriguer les plantations en souffrance en raison de la persistance de la sécheresse cet été :
Ces dernières années, les périodes de sécheresse sont plus longues. Ce n'est pas la première fois que les producteurs de piments d'Espelette demandent le droit d'arroser, c'était déjà le cas en 2016.
Les sécheresses à répétition au moment de la récolte, là où la plante a beaucoup de besoin, ont des conséquences sur les rendements qui sont à la baisse.