C’est le constat alarmant que tirent les différents collectifs anti-pesticides hier lundi lors d’une conférence de presse. Bien plus ils estiment qu’en ce qui concerne Villeneuve de Blaye, la protection des élèves de l’école n’a pas variée.
C’est le constat alarmant que tirent les différents collectifs anti-pesticides hier lundi lors d’une conférence de presse. Bien plus ils estiment qu’en ce qui concerne Villeneuve de Blaye, la protection des élèves de l’école n’a pas variée.
Rappelons qu’ en mai 2014, une enseignante et ses 23 élèves ont été victimes de malaises et d’irritations, un incident concomitant au fait qu’un épandage de fongicides dans la parcelle voisine de l’école de Villeneuve venait juste d’être effectué.
L’agence régionale de santé (ARS), n’a cependant pas établi de lien direct entre les deux faits mais reconnait tout de même : « Des tracteurs ont répandu le même jour des produits fongicides secondairement identifiés [par le centre antipoison du CHU de Bordeaux] contenant les substances actives suivantes le mancozèbe, le mefenoxam, la spiroxamine […]. Les effets connus des fongicides identifiés sont concordants avec les symptômes décrits par les enfants et personnels de cette école. »
Observons que depuis, un arrêté préfectoral a été pris en mars 2016 pour mieux encadrer l’épandage, recommandant l’usage de matériel anti-dérive et fixe les horaires des traitements pour éviter les horaires de début d’école et de sortie.