La mise en place d'un système de vignettes automobiles correspondant à différents niveaux de pollution, qui avait pris du retard, sera disponible le 1er juillet, a confirmé mardi Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, en présentant les modalités d'obtention de ces certificats.
Ces certificats, qui devront être collés sur le véhicule, sont un outil à la disposition des collectivités "qui souhaitent conduire des politiques volontaristes" pour lutter contre la pollution de l'air, via par exemple un accès restreint à certaines zones en cas de pics de pollution ou de manière permanente. Des discussions sont ainsi engagées à Strasbourg et Bordeaux, qui doivent encore finaliser leur "plan de circulation restreinte", un pouvoir donné aux collectivités par la loi sur la transition énergétique.
Il y aura six vignettes différentes: vert pour les véhicules "propres" (électriques, gaz, hybrides), violet, jaune, orange, bordeaux et gris pour les autres. Pour obtenir le sésame, il faudra aller sur internet (www.certificat-air.gouv.fr) avec le numéro d'immatriculation du véhicule et en s'acquittant de la somme de 4,5 euros, a annoncé la ministre.
"Elles ne sont pas obligatoires mais comme dans les +zones de circulation restreinte+ seuls seront autorisés un certain nombre de certificats de qualité de l'air, tout le monde a intérêt à les obtenir", a déclaré Ségolène Royal, lors d'une visite dans les locaux d'Airparif, l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air. Les véhicules les plus anciens - pour les voitures, celles immatriculées avant le 31 décembre 1996 - ne pourront pas obtenir de vignette.