Peio Serbielle était jugé à Paris depuis hier, jeudi. Le chanteur souletin comparaissait pour d’avoir hébergé deux dirigeants d’ETA, à son domicile au Pays Basque en 2004. La décision sera rendue demain à 13h30.
Peio Serbielle encourait jusqu’à 10 ans de prison pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Le Procureur de la République a requis cinq ans de réclusion criminelle, dont la moitié avec sursis.Le chanteur, qui a fait 16 mois de détention provisoire entre fin 2004 et 2006, ne devrait pas retourner en prison si le tribunal suit ces réquisitions.
Le procureur a déclaré qu' "ETA avait toute la confiance" de Peio Serbielle :
Il a accepté à son domicile les chefs de l'organisation ETA (...) alors qu'il n'ignorait pas les nombreux attentats réalisés sur la période" "L'ETA avait une confiance absolue en lui...
Il a reconnu (lors de l'enquête, ndlr) avoir accepté à son domicile les chefs de l'organisation ETA. Son revirement tardif est sans portée.
Hier, Peio Serbielle avait quitté l’audience après avoir lu un texte dénonçant la Justice française.
Le chanteur avait reçu le soutien de Renaud, entre autres.
PEIO SERBIELLE - LE CHANT BASQUE EMPRISONNE
— Peio Serbielle (@PeioSerbielle) 19 mai 2018
LE CHANTEUR RENAUD écrivait en 2005 : - " Peio Serbielle n'est pas un terroriste, n'appartient à aucun mouvement clandestin et n'a commis aucun acte criminel hormis celui consistant à ouvrir sa porte à des réfugiés menacés d'expulsion. pic.twitter.com/fuK4h8F6Sz