Alliot-Marie : "on est venu me chercher " pour les Européennes

L'ancienne ministre UMP, Michèle Alliot-Mari,e a assuré, ce samedi, que des grands élus du Sud-Ouest avaient souhaité sa candidature aux élections européennes, alors qu'elle-même ne l'envisageait pas au départ. En revanche, elle a écarté toute intention de briguer un mandat à Saint-Jean-de-Luz.

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"Ce n'est pas moi qui ai demandé à aller aux Européennes. On est venu me chercher, a déclaré MAM. Celle qui fut maire de Saint-Jean-de-Luz de 1995-2002 renonce aux municipales.

Michèle Alliot-Marie a été désignée par l'UMP comme tête de liste pour le Sud-Ouest.
"Ce sont de grands élus de l'ensemble du Sud-Ouest, de Dordogne, des Landes, de la Gironde, du Gers, du Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, qui sont venus me demander de conduire cette liste", a-t-elle insisté, en soulignant qu'elle n'avait au départ "pas l'idée" de se présenter à ces "élections intermédiaires". elle envisageait plutôt la préparation "d'un projet pour 2017 qui réponde à ce que les Français attendent".
Selon elle, ces élus lui ont dit "nous avons besoin d'une personnalité forte, qui soit connue, de quelqu'un qui incarne l'autorité (...) une idée de l'Europe qui soit une idée d'une Europe forte mais avec une France qui soit forte".

Soulignant ses liens avec le Sud-Ouest et le Grand Sud-Ouest, elle a assuré avoir aussi été approchée pour être tête de liste en Ile-de-France, où l'UMP sera finalement représentée par Alain Lamassoure, eurodéputé sortant du Sud-Ouest.

"Mais mon attachement allait au Sud-Ouest", a-t-elle poursuivi évoquant aussi son "histoire de coeur" avec Saint-Jean-de-Luz.

"C'est la loi sur le cumul des mandats  qui m'a obligée à choisir, sinon, j'aurais pu continuer"


Celle qui est encore première adjointe poursuit : 
"Il y a des équipes en place, et des personnes en place qui me semblent pouvoir continuer".
"Mon envie et mon rôle maintenant c'est de défendre l'idée de l'Europe parce que sans Europe un pays de 66 millions d'habitants ne compte pas", a encore déclaré Mme Alliot-Marie: la France se doit d'y faire entendre "une voix forte", a-t-elle souligné, évoquant son propre bilan en tant qu'ex-ministre de la Défense en faveur d'une défense européenne.

Michèle Alliot-Marie s'exprimait alors que l'UMP réunit samedi à Paris son conseil national, qui doit débuter par la ratification des têtes de listes des huit régions françaises aux européennes, dont certaines restent contestées en interne. Seront ensuite présentées les grandes lignes du projet européen du parti.
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