Alexandre Barozzi, l'ancien pilier du Biarritz Olympique, lourdement handicapé depuis une mélée effondrée en 2013, est en quête d'un auxiliaire de vie. Le monde du rugby et les réseaux sociaux se mobilisent pour l'aider dans sa recherche.
Alexandre Barozzi est à la recherche d'un auxiliaire de vie pour l'assister en journée : "pour les sorties, les repas, les courses, aller chercher son fils de 8 ans à l'école, j'ai besoin de quelqu'un qui ait son permis", explique l'ancien rugbyman.
Devenu tétraplégique lors d'un match de rugby en 2013
"Actuellement, j'ai deux auxiliaires de vie par jour pour m'aider dont mon frère. Un des assistants s'en va et je souhaiterai trouver une autre personne avant l'été", explique Alexandre Barozzi, tétraplégique, qui se déplace en fauteuil roulant électrique.
En 2013, cet ancien pilier professionnel, formé à Auch et passé par Biarritz et Brive, s’était gravement blessé aux cervicales (une section de la moelle épinière) lors d’une mêlée effondrée survenue au cours du match de Fédérale 1 opposant son club de Lannemezan à Bagnères-de-Bigorre, le 29 septembre 2013. "Je n'ai plus l'usage de mes mains et de mes jambes, j'ai besoin d'aide au quotidien. J'ai la chance d'avoir mes parents qui habitent pas loin et qui viennent souvent me voir. Mon frère est aussi à mes côtés, je l'emploie comme auxiliaire de vie", commente Alexandre Barozzi.
Les réseaux sociaux et le monde du rugby en soutien
Dimanche 7 mars, le jeune papa de 34 ans a posté un message sur sa page Facebook. Alexandre Barozzi y précise le profil du poste d'auxiliaire de vie qu'il recherche avec un touche d'humour.
Je cherche un homme pouvant m'accompagner dans les actes de la vie quotidienne. Je suis conscient et plein d'humour. Seras-tu mon prochain "Omar Sy d'Intouchable" ?
Depuis qu’il a posté sa publication, de nombreux joueurs, entraîneurs ou simples observateurs de la planète ovale ont créé une magnifique chaîne de solidarité sur les réseaux sociaux. "J'ai reçu plus de 150 appels et une centaine de mails. Je suis surpris par le nombre de personnes qui ont candidaté, donc c'est positif, je suis content !"
L'ancien rugbyman aimerait aussi que ce soit l'occasion de mettre en lumière le métier d'auxiliaire de vie dont on parle peu. "C'est un métier primordial pour les personnes handicapées comme moi. J'ai la chance d'être entouré par ma famille, mais ce n'est pas le cas de tout le monde".