Louis Edouard Cestac, ordonné prêtre en 1825, a oeuvré toute sa vie pour aider les plus pauvres, enfants abandonnés et prostituées, nombreuses dans les chantiers navals de la côte basque. Il a fondé l'ordre des servantes de Marie, envoyées ouvrir des écoles en campagne. Un exemple pour l'église.
Le premier à avoir lancé cette longue procédure de béatification est le pape Pie X qui avait, en 1908, quarante ans après sa mort, signé le décret d'introduction de la cause de béatification et de canonisation de l'abbé Louis-Edouard Cestac (1801-1868).
Ce prêtre originaire de Bayonne, fut à l'origine d'un foyer d'accueil "Le Grand paradis" fondé en 1842, la congrégation des Servantes de Marie et de Notre-Dame du Refuge à Anglet. Aprés plus de cent ans d'une longue, très longue série de va et viens entre Rome et Bayonne, la confirmation n'est intervenue que le 30 août dernier.
Le nécessaire miracle
La découverte, en 2006, par l'archiviste de l'évêché de Dax, d'un paquet sur le quel était écrit "Guérison attribuée à l'intercession du père Cestac" a été déterminante. Il s'agissait de la guérison d'un gemmeur de Labenne, âgé de 89 ans, atteint d'une forme très grave de gangrène.Après l'instruction de ce dossier, et après consultation d'un collège de médecins, le Vatican a conclu à un miracle, condition sine qua non pour la béatification.