Coronavirus : le nettoyage des logements collectifs continue mais combien de temps ?

Plus que jamais, les entreprises d'entretien de sites industriels et de logements collectifs sont sur le pont. Une entreprise de Bayonne au Pays basque s'adapte au jour le jour.

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Un masque de protection et des gants, c’est l’équipement que doit désormais porter Nadine Bourgais. Employée d’une société de nettoyage industriel, implantée à Bayonne, Nadine a pris son service à 5 h 00 ce mardi 24 mars. Après être intervenue dans une pharmacie et un site industriel sa mission consiste à entretenir les parties communes de la résidence les Tourettes située sur les hauteurs de Bayonne. Rampes d’escalier, poignées de portes, elle prend un soin particulier à désinfecter toutes les surfaces de contact.

Pour obtenir le maximum d’efficacité, elle utilise un produit spécifique, un virucide. « Si on laisse les résidences un mois à un mois et demi sans entretien ce n’est pas possible ! » prévient Nadine. Au pied de l’immeuble, les résidents sont rassurés de constater le travail minutieux accompli par cette femme de ménage. C’est le cas de Michèle Lavergne, une des habitantes.

C’est indispensable, elle prend toutes les mesures de sécurité et respecte tous les gestes barrières contre le virus. Nous évitons de la croiser pour nous protéger mutuellement. Mais nous sommes totalement solidaires.

Une entreprise en quête de matériel de protection

Implantée dans la zone d’activité Saint-Frédéric à Bayonne, l’entreprise qui emploie Nadine Bourgais a pu constituer, depuis une semaine, un stock dit stratégique de matériels sanitaires et de produits désinfectants. Seulement voilà, ces produits commencent à manquer et ils s’avèrent indispensables aux salariés. Pour Frédéric Pécastaing, directeur général de l’entreprise Wonder Cleaner, la bonne nouvelle est attendue ce mercredi. « La société sera approvisionnée en gants et virucide. » Mais elle attend encore une livraison de masques protecteurs.
 

Chômage partiel : une inquiétude bien réelle


Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid 19 et de la période de confinement décrétée il y a une semaine, l’entreprise, qui emploie d’ordinaire 70 salariés, traverse une période d’incertitude sans précédent. Même si elle a pu maintenir son activité, cette société a déjà perdu pas moins de 45% de ses marchés. Une perte considérable qui l’oblige à s’adapter à une situation inédite.
À ce jour, vingt salariés sont obligés de rester chez eux pour assurer la garde des enfants. Qui mettre au chômage partiel ? Comment payer les employés ? Quand les entreprises seront-elles dédommagées ? Autant de questions que se pose Carla Leplus, pdg de l’entreprise Wonder Cleaner.

Les mesures à prendre sont complexes et la plupart des chefs de PME comme moi ont besoin d’informations pour sortir du flou dans lequel nous sommes. 

Face à l’inquiétude ressentie par ces entreprises, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bayonne Pays Basque a lancé une étude auprès de ses adhérents sur les conséquences de la crise sanitaire. Elle s’est achevée ce mardi. André Garetta, le président de la CCI Bayonne Pays Basque se donne jusqu’à mercredi pour analyser les données recueillies.



 
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