Zone humide protégée et reconnue comme telle par une convention dite de Ramsar (du nom d’une convention signée en 1971 en Iran protégeant ces zones partout dans le monde), cette plaine de 100 hectares constitue un véritable poumon vert pour les 48 000 bayonnais et les 80 000 visiteurs annuels.
Depuis 1926, la plaine d’Ansot n’est plus cultivée pour son maïs. Depuis 10 ans, La Plaine -comme on dit- située en plein cœur de ville, ce qui est plutôt rare, s’est transformée. Davantage entretenu, cet Espace Naturel Sensible, abrite de plus en plus d’espèces animales, et d’oiseaux notamment. On en dénombre 158 au moment où l’on enregistre en France une baisse de 30% d’oiseaux en plaine selon une étude publiée il y a quelques semaines. Un nombre rassurant même s’il faut veiller à cette biodiversité.
Pour cela, une équipe de 17 personnes au total composée d’ornithologues, d’animateurs, d’éco-gardes, et d’agents d’entretien patrouillent en permanence. Chasse, pêche, et cueillette sont interdites selon un arrêté municipal plutôt bien respecté.
Mais en plus de cette zone verte humide, la plaine joue un rôle primordial pour la régulation hydraulique de la ville et de ses proches environs. Grâce à des clapets, des petites écluses, et de petites digues de terre, la plaine retient la montée des eaux. Malgré presque 5 mois de pluie sans discontinuer, Bayonne n’a pas été inondée. Le bassin naturel de rétention joue son rôle à plein !
Comment faire vivre ce lieu pas méconnu mais mal connu ?
Comment transmettre cette biodiversité aux plus jeunes ?
Comment le protéger, pour mieux comprendre ?
Nous nous sommes glissés dans les coulisses de ce site pendant deux jours au petit matin. Nous n’avons pas eu la chance de rencontrer du gros gibier mais les oiseaux nous ont quand même accompagnés !!!
Reportage : Perrine Durandeau et Rémi Poissonnier
Montage : Robin Nouvelle