Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre à confirmé mercredi être à la recherche d'un repreneur pour son site d'Idron, près de Pau, ainsi que pour une partie de son site de Saint-Julien-en-Genevois, expliquant que la sous-traitance ne fait plus partie des stratégies du groupe.
"Depuis le mois dernier, nous avons engagé un projet de recherche de partenariat pouvant aller jusqu'à la cession du site d'Idron situé en périphérie de Pau", a indiqué dans un courriel Marc Alias, le directeur de la communication du groupe, confirmant des informations du journal Les Echos.La sous-traitance industrielle ne fait plus partie des priorités stratégiques du groupe
Marc Alias, le directeur de la communication du groupe Pierre Fabre
"Ce site fabrique très peu de médicaments Pierre Fabre (moins de 5% de sa production). Or la sous-traitance industrielle ne fait plus partie des priorités stratégiques du groupe", poursuit-il, indiquant que Pierre Fabre se recentre sur le développement de nouveaux produits en oncologie, en dermatologie et en dermo-cosmétique.
Deux-cent salariés
Le site d'Idron, qui compte 200 salariés, est spécialisé dans la production de produits injectables anticancéreux, essentiellement pour d'autres groupes pharmaceutiques.Par ailleurs, l'unité de production d'actifs biotechnologiques de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), qui emploie une trentaine de personnes pour la production d'anticorps monoclonaux, est également concernée par "ce projet de recherche de partenariat", indique M. Alias.
En revanche, l'activité de recherche sur les thérapies ciblées en oncologie du site de Saint-Julien, n'est, elle, pas concernée.
Pierre Fabre, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros en 2018, a plusieurs segments d'activité, la dermo-cosmétique constituant la majorité de ses ventes (environ 60%) avec notamment les marques Eau thermale Avène et René Furterer.
Il compte 11.000 salariés dans le monde, dont 6.300 en France répartis sur 49 sites.