Sur la fessée, Bayrou juge "consternante" la décision du Conseil de l'Europe

Le président du MoDem, maire de Pau, François Bayrou a jugé mercredi "consternante" la décision du Conseil de l'Europe de sermonner la France pour ne pas avoir encore interdit clairement toutes les formes de châtiments corporels sur les enfants, comme la fessée.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Je trouve consternant (...) Que le Conseil de l'Europe en soit à ne pas prendre des positions fortes et contraignantes sur l'horreur qui se passe en Ukraine, sur ce qu'il s'est passé il y a quelques mois en Crimée, laisse se développer des guerres civiles, et en soit à prendre des décisions pour dire +la France doit prendre une loi contraignante sur la gifle et la fessée+", a-t-il déclaré lors de l'émission "Questions d'info" LCP-France Info-Le Monde-AFP.

"La violence n'est pas éducative. Mais quelquefois, il arrive dans la vie que, c'est comme ça... Chacun d'entre nous le sait et a vécu... Donc franchement, qu'une institution comme celle-là en soit arrivée à oublier l'essentiel pour s'occuper de choses tellement... Je trouve que c'est affligeant", a ajouté le maire de Pau.

"Et c'est de nature injustement à faire porter le soupçon sur l'Europe qui s'occuperait de choses secondaires et jamais de l'essentiel. Je répète que le Conseil de l'Europe, ce n'est pas l'Union européenne, c'est une institution inter-gouvernementale et inter-parlementaire qui compte 47 pays, donc ça n'a rien à voir. Mais cependant, cette espèce d'égarement dans l'accessoire est affligeant pour moi", a-t-il dit.


Lors de sa première campagne présidentielle, en 2002, M. Bayrou avait donné une gifle à un enfant qui lui faisait les poches. Un événement qui avait relancé sa campagne.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information