Plus de 400 élèves des collèges du Béarn ont participé à l'opération "pilou page", à la station de ski de la Pierre-Saint-Martin. Encadrée par les gendarmes et pompiers de montagne, ils ont suivi une dizaine d'ateliers consacrés à une information des risques et des bonnes pratiques en montagne.
Ils avancent en une seule ligne. Et enfoncent leur long bâton dans la neige, une sonde de 3 mètres de haut. Le sondage est le premier exercice proposé aux collégiens des Pyrénées-Atlantiques.
Grâce à cet atelier, ils découvrent la recherche de victimes d'avalanches dans le cadre de l'opération "pilou page", dédiée aux risques en montagne. L'organisation est coordonnée par l'instructeur, l'Adjudant-chef du Peloton de gendarmerie de haute-montagne d'Oloron Sainte-Marie, Jean Latourrette.
C'est intense. C'est stressant. Surtout quand on sait qu'il y a une victime dessous et qu'il faut aller très vite. Les vingt premières minutes sont très importantes si l'on veut avoir une chance de sortir une victime vivante. Passer ce laps de temps, on a des chances de survie qui sont minimes.
Organisée par le club alpin français et le Conseil départemental, cette journée permet d'apprendre les bonnes pratiques mais aussi de découvrir le secours en montagne.
le sondage, mais aussi le DVA, détecteur de victime d'avalanche, un appareil électronique qui permet de retrouver un skieur enseveli équipé d'un émetteur.
Mais pour les collégiens, l'atelier le plus ludique reste la recherche avec un chien d'avalanche, Nac, un border collier est à la manoeuvre. Deux collégiennes volontaires ont accepté de jouer les victimes. Une expérience qui a visiblement impressionné Honorine, collégienne d'Oloron-Sainte Marie :
Quand t'es coincé sous la neige, tu paniques. C'est impressionnant de voir comment des gens peuvent dresser des chiens normaux qui peuvent sauver des vies. C'est incroyable.
Chaque chien suit une formation dans les Alpes avec son maître pour obtenir la qualification chien d'avalanche. Lucie Arripe, est Maître-chien d'avalanche. Basée à Laruns en vallée d'Ossau, elle travaille en équipe avec Ouzoum :
Un chien joueur, des enfants heureux au grand air, une belle journée de travaux pratiques.Il faut qu'on se connaisse qu'on est l'habitude de travailler ensemble. Les chiens, on es a à la maison. Donc on vit H24 avec eux, en fait.