A quelques jours du sommet des chefs d'Etat à Biarritz, le "G7 littéraire", qui se veut un pied de nez à l'événement, a récompensé mardi Alexandre Labruffe du prix Maison rouge pour son roman "Chroniques d'une station-service" (Verticales).
Le prix a été créé cet été par sept écrivains et artistes et par la Maison rouge, un espace de travail et d'événements
culturels à Biarritz. Un jury autoproclamé "G7 littéraire"... présidé par Philippe Djian et comprenant notamment l'écrivain Frédéric Beigbeder et l'actrice Isabelle Carré.
Selon Philippe Djian:
Le Prix Maison Rouge est autant une distinction littéraire qu'un état d'esprit avide de liberté, de spontanéité et de fantaisie.
Sa vocation est de sortir des circuits parisiens et de s'autoriser à juger et apprécier sans contrainte.
Regardez le reportage de Perrine Durandeau et Emmanuel Clerc.
Le premier roman D'Alexandre Labruffe
Pour ce premier roman, Alexandre Labruffe a écrit une histoire drôle et épicée d'une pointe d'érotisme, celle d'un "pompiste déphasé, qui fait tout sauf gérer sa station-service", et de son environnement, dénonçant dans ce roman "la consommation effrénée de pétrole".L'auteur, s'est dit "super heureux" de recevoir cette distinction :
Le côté iconoclaste du prix colle avec ma démarche. L'héroïne du livre est la station-service qui porte en elle le germe de la fin du monde et je voulais la réenchanter par l'humour, une autre fin du monde est possible.
Je voulais traiter du réchauffement climatique avec fantaisie, humour et ironie (...) C'est un clin d'oeil à l'inconscience des gouvernements, des Etats-Unis, premier producteur de pétrole.