Biarritz : repérer les talents du surf de demain

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Tya Zebrowski, 11 ans : "Je veux être championne du Monde"
Ils ont entre 11 et 15 ans et ont déjà l'étoffe de champions. C'est pourquoi les recruteurs de la fédération pistent leurs ondulations sur les vagues durant le championnat de France minimes. ©France télévisions

Le championnat de France de surf se poursuit à Biarritz jusqu'au 5 novembre. Ce 31 octobre, des surfeurs de moins de quinze ans s'affrontaient sur les vagues en catégorie minimes. L'occasion parfois d'être repérés par les recruteurs de la fédération.

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Ils ont entre 11 et 14 ans et n'ont pas leur pareil pour affronter les vagues, parfois comme leurs aînés, avec facilité et agilité. Ce sont encore des enfants mais ils savent également que ces épreuves minimes du championnat de France de surf sont l'occasion pour la Fédération Française de Surf de repérer les champions de demain.

Les critères de jugements ? "De la fluidité, de la vitesse, de l'engagement, du choix de vagues, un répertoire de manœuvres larges"... dixit un des ces recruteurs. Michel Plateau est directeur technique national à la FFS. S'il suit la compétition, il évalue également les talents des participants : "ceux qui ont du potentiel".

Ce jour-là, ces "petits" surfeurs n'avaient rien à envier aux plus grands.

Tya, la surfeuse phénomène

Côté fille c'est Tya Zebrowski qui sort du lot. A 11 ans, elle vit entre la Polynésie et les Landes. Il y a quelques jours, elle a participé aux épreuves séniors. Les autres candidates avaient 20 ou 30 ans et... elle a fini deuxième !
On dit souvent qu'il faut savoir viser haut, rêver plus fort, pour aller loin. Il faut croire que braver les vagues et les courants rend audacieuse et ambitieuse. Elle confie dans un sourire : "J'aimerais bien être championne du Monde". Mais elle est consciente de l'effort sportif et mental à fournir pour atteindre son but : "ça demande beaucoup de motivation, beaucoup de concentration... c'est pas facile".

Sur une planche à 3 ans

Lui, c'est à trois ans qu'il débute sur une planche accompagné par son père. Aujourd'hui il en a 14 et il attire les regard. S'il possède quelques dons évidents, il vit sa passion au quotidien et travaille sa pratique avec plaisir et détermination. "Je m'entraîne tous les jours à fond. J'essaie de faire deux sessions par jour. Même s'il fait pas beau, j'y vais quand même".

Ce jour-là, Tya et Aaron l'ont emporté chez les minimes.

Les compétitions durent jusqu'au 5 novembre.

En savoir plus sur le site de la FFS

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