Une femme de 38 ans interpellée jeudi matin à Biarritz et un homme de 49 ans arrêté lui vendredi, dans la périphérie de la ville, ont été transférés à Paris, en vue d'un déferrement devant un juge antiterroriste. Suite à une importante cache d'arme découverte cette semaine au domicile de la femme.
Il devraient être tous deux déférés lundi devant un magistrat en vue d'une mise en examen.
La propriétaire de la villa où ont été découverts les pistolets et les explosifs, une architecte de 38 ans, est connue des services de police français et espagnols comme étant une sympathisante de l'organisation séparatiste basque.
Son compagnon, interpellé en même temps qu'elle jeudi matin, et placé en garde à vue, a été libéré vendredi soir.
L'enseignant espagnol de langue basque, transféré à Paris, apparaît également dans le fichier des sympathisants de l'ETA. Il s'est installé en périphérie de Biarritz en 2010, après un long exil au Mexique.
Son épouse a elle été libérée samedi soir.
L'opération menée jeudi à l'aube, par différents services de police français en collaboration avec la Garde civile espagnole, sous l'autorité du parquet antiterroriste de Paris, avait ciblé une villa cossue et historique du centre de Biarritz.
Une trentaine d'armes de poing, quelques kilos d'explosifs, des composants pour la fabrication d'explosif ainsi que du matériel d'aide à la clandestinité, ont été saisis lors de l'opération.
Les deux suspects ont été transférés ce matin à Paris.
