C'est peu dire que l'élection à Biarritz est un feuilleton qui dure et ce depuis août dernier. Elle a alors été convoitée par deux membres du gouvernement qui ont fini par jeter l'éponge. Il reste quatre candidats en lice, présents sur le plateau de France 3 pour le débat du second tour. 

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Deux candidats qui ont passé le premier tour ont jeté l'éponge dans cette campagne électorale à rebondissements. Ils sont sont quatre à prétendre au fauteuil de maire et à débattre sur le plateau de France 3 Aquitaine en vue du second tour. 

La première, arrivée en tête avec 31,5 %, est Maïder Arosteguy, LR, qui affiche une liste d'union de la droite. Dans la bataille également, Guillaume Barucq ( 16,2 % au premier tour ) et sa liste "Biarritz nouvelle vague verte et solidaire – Olatu Berria" (Divers). Il a fait partie de la précédente équipe municipale en tant qu'adjoint avant de démissioner de ce titre tout en restant élu. Elle aussi poursuit le combat, Nathalie Motsch avec une liste Divers centre "Biarritz en a besoin" qui est arrivée troisième le 15 mars avec 14,2%. Et enfin, celui qui gagne tout juste son ticket pour le deuxième tour,  Jean-Benoît Saint-Cricq  ( 10,59% au premier tour ) et sa liste divers droite "Biarritz ensemble".  

Biarritz, la convoitée, est une élection à rebondissement depuis l'été dernier. Deux membres du gouvernement ont bien essayé de se glisser dans la campagne, mais pas dans la même liste. C'est Emmanuel Macron qui a fini par siffler la fin de la partie en janvier dernier. 

Des voix courtisées

Au soir du premier tour, il ne cachait pas sa surprise d'avoir si peu convaincu au premier tour avec 12,22 %, c'est-à-dire quatrième, alors que c'est le maire sortant. Maintenant que le scrutin se joue le 28 juin, nul doute que les voix de l'ancien maire Michel Veunac qui a jeté l'éponge le 2 juin 2020 sont très courtisées. Dans un court communiqué diffusé alors, il ne donnait pas de consignes de vote.

Les alliances en débat

À l'occasion de ce débat, Hélène Harte, rédactrice en chef de France 3 Euskal Herri, revient avec les candidats sur les alliances qui ont eu lieu ou non. 

Notamment celle de Guillaume Barucq et la liste de Brice Morin composée notamment de socialistes, d'écologistes et de membres de la France Insoumise. " Je suis un candidat centriste et je porte une liste équilibrée au centre. Ce qui compte à Biarritz c'est d'avoir un bon équilibre. Nous assumons cette diversité et j'assure ce point d'équilibre au centre. " tient-il à mettre en avant dans ce débat. Une alliance vivement critiquée par ses adversaires.

Nathalie Motsch, qui s'est maintenue, assume son positionnement au centre. "Aujourd'hui je suis centriste et soutenue par l'ancien maire Didier Borottra". 

Centriste lui aussi, Jean-Benoît Criq est fier d'avoir embarqué neuf anciens colistiers de Michel Veunac pour le second tour. 

La seule qui ne se revendique pas au centre c'est Maïder Arosteguy arrivée en tête. "Je n'ai pas la droite honteuse, je suis fière d'appartenir à ce parti ( LR ) " mais au final sa liste ne porte pas cette étiquette. Elle a refusé le principe de fusion. La conseillère municipale d'opposition avait affirmé que "les Biarrots ne veulent pas d'alliances de circonstance pour prendre les postes".

Les candidats ont apporté leur vision sur la vie d'après Covid pour faire face aux conséquences économiques, sociales et environnementales. 

Le point chaud du BO

La question du Biarritz Olympique et  ses péripéties. Oui ou non faut-il aider le club et son centre de formation à 12 millions d'euros par un coup de pouce financier ? Les candidats ne sont pas d'accord. 

Guillaume Barucq a voulu rassurer les supporters du BO, " Nous accompagnerons le BO dans ses projets ", "avec un centre de formation du pays basque pour trouver des financements. " Moi, je crois qu'il y a de l'argent au Pays basque, le maximum d'argent privé sera le bienvenu "

" Ce centre de formation nous le voulons pour notre ville. " affirme jean-Benoit Cricq. " Il s'agit de matérialiser la construction de ce centre grâce à du foncier qui va être mis à disposition " à des opérateurs privés pour construire. " Nous avons du foncier que l'on peut mettre à disposition "

Maïder Arostéguy veut revoir la copie défendu jusqu'à présent : " En période Post Covid, ce n'est pas à la municipalité de financer avec de l'argent public à des opérateurs privés. Il faut revoir le montage financier. ".

Nathalie Motsch veut ouvrir le centre de formation à tous les sports.

Priorités financières toujours sur la question du tourisme, sujet fort à Biarritz et l'hôtel du Palais, quel avenir ? Pour ou contre son entretien avec les deniers de la mairie ? Faut-il le vendre ? 

Les candidats ont donc eu 40 minutes pour convaincre les électeurs de faire leur choix.

Le débat est à découvrir ici > 

 

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