Depuis mercredi, l'équipe de France masculine de basket-ball s'entraîne à Pau. Elle aborde avec enthousiasme et plein de fraîcheur la dernière phase de sa préparation avant les Jeux Olympiques de Rio 2016.
Pas de Tony parker ! Le meneur des Bleus est à San Antonio. Sa compagne doit donner naissance à leur deuxième enfant dans les prochaines heures.
Mais le capitaine Boris Diaw lui est bien présent. Avec ses coéquipiers, il a repris ses habitudes "dans leur cocon palois", dix jours après leur qualification.
"La semaine de repos a fait du bien à tout le monde, il le fallait. Là on a une dernière ligne droite, on est revenu avec un peu plus de fraîcheur", reconnait l'arrière Nando De Colo.
Après une mise en bouche mercredi à la Dune du Pilat en Gironde, cette petite semaine de stage va servir à réintégrer le pivot Rudy Gobert, absent du TQO de Manille, "qui fait partie des trois meilleurs pivots défensifs au monde", selon l'ailier Nicolas Batum.
"On a un groupe complet, c'est ce que l'on voulait avant de partir aux JO. On a une équipe qui va de l'avant, en étant à la fois ambitieuse, concentrée et motivée", souligne Diaw confiant.
-'Pas juste faire acte de présence'-
"Sur le papier et peut-être même sur le terrain, on est plus fort qu'à Londres", estime De Colo.
"On a un groupe qui sait où il veut aller. A Londres, c'était une première pour tout le monde, on était plus attentif à ce qui se passait qu'au fait qu'on était là pour chercher quelque chose. Aujourd'hui, on sait que les JO, ce n'est pas juste faire acte de présence, mais on y va pour aller chercher une médaille."
Autre objectif : gommer les imperfections qui sont apparues lors du TQO durant lequel le jeu français s'est plusieurs fois délité en "améliorant notre fond de jeu sur les aspects défensifs et offensifs afin de franchir un cap" fixe le sélectionneur Vincent Collet.
Ce cap, Batum l'a résumé en rappelant qu'à Londres "on avait fait une belle campagne et qu'à trois minutes près (défaite 59-66 contre l'Espagne en quarts de finale), on était en demi-finales".
"On sait ce que l'on doit faire, on a quatre ans de plus, on a eu trois médailles européennes (or en 2013, bronze en 2015) et mondiale (bronze en 2014) depuis, on connaît nos erreurs dans les matches couperets, on sait ce que l'on doit bosser", a poursuivi l'ailier de Charlotte.
Les Bleus s'envoleront mardi prochain à destination de Cordoba, en Argentine, pour un dernier stage avec trois matches de préparation programmés
- contre la Serbie, que la France retrouvera en poules au Brésil, le vendredi 29 juillet,
- contre la Croatie le samedi 30 juillet
- contre l'Argentine le 1er août.