L'architecte de 38 ans, placée en détention provisoire après la découverte le 28 mai dans sa maison de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)
d'une cache d'armes de l'organisation séparatiste basque ETA, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire.
"Elle a été mise en liberté sous contrôle judiciaire, présentant des conditions suffisantes de représentation, et va regagner sa ville de Biarritz", a indiqué Me Molina, confirmant une information parue dans la presse régionale.
Nathalie Chassériaux reste mise en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "détention d'armes et d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste."
Enrique Lopez, un professeur de basque de 49 ans mis en examen pour les mêmes faits, reste quant à lui en détention provisoire.
Armes et explosifs
Nathalie Chassériaux, sympathisante de la cause nationaliste basque, avait été mise en examen et placée en détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis après une opération de police dans sa propriété, où plus d'une vingtaine d'armes de poing, des munitions et des explosifs avaient notamment été trouvés.Selon une "hypothèse" des enquêteurs, les armes et munitions pourraient provenir d'une petite fabrique d'armes de Vauvert (Gard) où un vol doublé d'une prise d'otages attribué à l'ETA avait eu lieu en 2006.
ETA, tenue pour responsable d'au moins 829 morts en 40 ans, a annoncé le 20 octobre 2011 renoncer définitivement à la lutte armée, mais elle n'a pas rendu ses armes et refuse de se dissoudre, comme l'exigent les gouvernements espagnol et français.