A deux mois de l'échéance, deux listes de la gauche paloise ont tenté d'imaginer un rassemblement pour le 15 mars. Mais aucun accord n'a été trouvé entre "Pau Arc-en-ciel, et "Pau Rassemblée".
"Je ne souhaite pas d'accord artificiel"
Mais aucune entente n'a été trouvée. Jean-François Blanco a déploré l'absence de mise en avant des priorités environnementales de Jérôme Marbot."Il n'y aura pas d'accord avant le premier tour, car je ne souhaite pas d'accord artificiel. Mon propos n'est pas de rassembler les appareils pour d'hypothétiques victoires électorales.
Ce que je propose aux Palois, c'est un projet pour le climat".
"Sa position a changé"
Selon Jérôme Marbot (Pau Rassemblée), le désaccord a plutôt porté sur la question de la désignation de la tête de liste. "Jean-François Blanco fait aujourd'hui de sa place de tête de liste une condition sine qua none du rassemblement. Le 29 novembre, il avait dit qu'il était prêt à s'effacer, à la condition qu'un certain nombre de prérequis soient satisfaits, ce qui est le cas aujourd'hui. Sauf que sa position a changé".Nouveau rendez-vous ce vendredi
Olivier Dartigolles, qui soutenait jusqu'alors Jean-François Blanco est le premier à déplorer cette mésentente. Il invite toutes les forces de gauche à trouver une issue lors d'une réunion publique ce vendredi, d'autant qu'une troisième liste "citoyenne" sera également présente au premier tour."Si on n'y arrive pas, il y a un risque d'une élection de François Bayrou dès le 15 mars. Lui n'a pas de problème de rassemblement, il a les Républicains sur le porte-bagage", assure-t-il. Le maire Modem de Pau n'est pas encore officiellement candidat à sa propre succession, mais Olivier Dartigolles n'est pas rassuré pour autant.
"Si la gauche y va avec un tel paysage de division, il y a des personnes qui me disent "on est écœuré, on ne va pas voter".
Les raisons de ce désaccord avec ce reportage de France 3 Pau Sud Aquitaine ►