Olivier Dussopt, le ministre délégué en charge des comptes publics était au péage de Biriatou au Pays basque, ce jeudi matin pour faire un point sur le renforcement des contrôles du pass sanitaire, à la frontière franco-espagnole.
Lundi 26 juillet, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt avait appelé les douaniers à "la plus grande rigueur" dans les vérifications sanitaires et le contrôle aux frontières des voyageurs.
"Les contrôles sanitaires des personnes doivent devenir une priorité des services des douanes jusqu'à ce que la situation sanitaire soit de nouveau maîtrisée", indiquait le ministre délégué, dont dépendent les douaniers.
Ce jeudi, il est venu "constater le renforcement des contrôles sanitaires aux frontières" dans les Pyrénées-Atlantiques
#PassSanitaire | ???Je suis aujourd’hui en visite dans les Pyrénées-Atlantiques avec @Prefet64 et @douane_france pour constater le renforcement des contrôles sanitaires aux frontières.
— Olivier Dussopt (@olivierdussopt) July 29, 2021
? Au péage de Biriatou les opérations sont comprises des usagers et se déroulent bien. pic.twitter.com/Dx6fMe4K9F
Olivier Dussopt a justifié ces contrôles ce jeudi matin à Biriatou :
Nous devons empêcher et ralentir la circulation du virus et donc les passages des frontières sont soumis à un pass sanitaire, et pour l'Espagne en particulier, à l'obligation soit d'être entièrement vacciné, soit de présenter un test PCR négatif de moins de 24h. Ce qui est une contrainte importante. Mais c'est la seule que nous connaissons qui va permettre de ralentir la circulation du virus.
Les personnes revenant d'Espagne sans pass sanitaire s'exposent à un renvoi ou un placement à l'isolement sans les documents nécessaires. Lors de ces contrôles, leur identité est transmise au parquet de Bayonne et les étrangers risquent de se voir refuser l'entrée sur le territoire comme l'explique Patrice François le Directeur régional des douanes de Bayonne
Je parle pour les Français. On trace ces personnes-là pour vérifier qu'elles respectent bien l'isolement si jamais elles ne devaient pas respecter ces règles. Et pour les non-résidents, ils sont refoulés.
Ces contrôles visent, en particulier, les immatriculations étrangères et les voitures ne venant pas du département. Il existe, en effet, une tolérance pour les travailleurs transfrontaliers.
Actuellement, la France pratique la gratuité totale des tests PCR mais "des réflexions sont en cours sur la mise en place d'une participation au paiement pour les ressortissants étrangers", avait précisé M. Dussopt lundi. "Sur l'année 2021, nous estimons que le montant total des coûts de tests PCR s'élève à 5 milliards d'euros", avait-t-il rappelé.