C'est une pastorale « urbaine et postindustrielle ». Un projet qui a mûri pendant six ans. Porté par l’association Ezkandrai, il a réuni une centaine d’acteurs, chanteurs, danseurs et musiciens amateurs.
Sous la houlette du chanteur Beñat Achiary, cette joyeuse troupe a réveillé le passé ouvrière de Boucau, Tarnos et Bayonne. La Pastorale rend hommage au fleuron de l’industrie lourde, que furent les Forges de l’Adour. Grâce à un livret ciselé, de l’écrivaine basque Itxaro Borda.
France 3 Euskal Herri a rencontré deux de ses acteurs, deux fils et petits fils d’ouvriers des Forges. D’origines aragonaises et portugaises, ils ont été séduits et touchés par ce théâtre traditionnel de Soule, interprété par des habitants de l’agglomération bayonnaise, de la Côte basque et du sud des Landes.
Un mélange coloré et abouti de langues et cultures française, gasconne, basque, espagnole, lusophone, qui se fondirent dans le creuset des drames et joies de l’histoire ouvrière du Bas Adour.
Le temps des cerises à Boucau. Un magazine d’Allande Boutin, Emmanuel Clerc et Brigitte Sandeaux.
Pour en savoir plus
- « Gerezien denbora » : un livret en basque, français gascon et espagnol. Et un lien : http://www.ezkandrai.fr/
- « Les Forges de l’Adour ». Réalisation Bruno Hodebert. Commune de Boucau - 1987
- « Passé simple Boucau Tarnos 1900-1939 ». Réalisation Claude Cazaux. Centre culturel Boucau Tarnos - 2004