Dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, l'été est synonyme de castrage dans les exploitations agricoles. Cette année, la main d'œuvre est difficile à recruter. Exemple à Mont-Disse dans le Béarn.
Le castrage du maïs, toujours un job d'été possible, mais de plus en plus aussi une activité saisonnière considérée comme un peu fastidieuse et qui n'attire plus trop les jeunes de la région.
Un job d'été
Noémie Ponsan est une jeune maïsicultrice installée à Mont-Disse dans la partie Béarn des Pyrénées-Atlantiques. Cette année, elle peine à trouver de la main d'œuvre motivée pour le castrage de ses 48 hectares de semences qui demandent de passer entre six et sept heures dans les rangs de maïs sous le soleil.
Le castrage du maïs ou castration consiste à retirer la panicule des plantes femelles dont les épis seront récoltés. Un travail répétitif et fatiguant.
Les années précédentes, j'avais besoin de 25 personnes et j'en refusais autant. Cette année, j'ai toujours besoin de 25 personnes et j'en ai que 20.
Noémie Ponsan, maïsicultriceFrance 3 Pau Sud Aquitaine
Les saisonniers sont des jeunes gens âgés de 14 à 18 ans et originaires de la région. Ils n'ont plus envie de travailler une vingtaine de jours dans les champs. Il faut ramasser les plants de maïs un par un à la main, partir de sept heures du matin. "Donc on prend des jeunes du coin qui viennent à la journée ou bien une semaine, et on se contente de cela", explique l'exploitante.