La bataille judiciaire n'en finit pas. Ce jeudi 8 février, le parquet de paris a annoncé qu'il faisait appel des relaxes de François Bayrou dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
François Bayrou n'est finalement pas encore sorti d'affaire. Ce jeudi 8 février, le parquet de Paris a annoncé sa volonté de faire appel contre les relaxes dans le cadre des affaires des eurodéputés européens.
"Le parquet conteste ces relaxes, estime que les faits caractérisent les infractions reprochées et que les preuves de ces délits sont réunies contre tous les prévenus", a indiqué, dans un communiqué, la procureure de la République, Laure Beccuau.
Deux autres prévenus relaxés seraient donc également concernés par ces appels. Il s'agit de l'ancien assistant parlementaire Stéphane Thérou et l'ancien directeur général des services du Modem, Pierre-Emmanuel Portheret.
"Un cauchemar de sept années"
Parmi les individus concernés, François Bayrou, chef de file du Modem est visé. Jugé pour complicité de détournement de fonds publics, il avait été relaxé ce lundi 5 février par le tribunal correctionnel de Paris, "au bénéfice du doute".
Le président du Modem s'était alors réjoui de la fin d'une affaire longue de sept ans. "Pour moi, c'est un cauchemar de sept années qui s'achève, sans contestation du tribunal", confiait, lundi, François Bayrou à nos équipes.
À nos confrères de Midi Libre, le maire de Pau a réagi à l'annonce. "J'ai été blanchi en première instance, ce sera la même chose en appel", affirme-t-il. "Simplement c'est d'incroyables dépenses d'argent public. Et pourquoi ?".
Le parquet avait requis à son encontre 30 mois de prison avec sursis, 70 000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité avec sursis.