L'enquête visant l'ancien candidat à la présidentielle concernait des faits "anciens", datant de 2010. Ce samedi 30 mars 2024, le parquet de Bordeaux a confirmé à l'AFP son classement sans suite.
"Les investigations ne permettent pas d'établir l'existence d'une infraction pénale", a déclaré le parquet concernant cette enquête ouverte l'été 2023 et visant des faits remontant à 2010.
L'enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle ouverte à l'étét 2023 à l'encontre de Jean Lassalle, tête de liste d'Alliance rurale aux élections européennes, a été classée sans suite, a donc indiqué vendredi le parquet de Bordeaux à l'AFP, confirmant une information de la radio France Bleu.
Jean Lassalle, 68 ans, avait été entendu en audition libre en novembre 2023 : "Je suis soulagé, cette période a été très pénible", a-t-il réagi auprès de l'AFP. "J'ai une certitude, celle de n'avoir jamais violé personne. Il est évident qu'une telle nouvelle me procure de la paix", a-t-il ajouté.
Rappel des faits
Selon une source proche du dossier à franceinfo en juillet 2023, la plaignante était âgée de 45 ans. Elle affirmait que les faits s'étaient déroulés dans une chambre d'hôtel à Bordeaux pendant les élections régionales de mars 2010, après avoir sollicité Jean Lassalle pour changer sa fille d'école. À l'époque, le député du Béarn était tête de liste du MoDem en Aquitaine.
Depuis le début de l'affaire, Jean Lassalle démentait les faits. Contacté par France Bleu Béarn Bigorre, l'ex-député soutenait ne pas se souvenir de cette femme. "Je ne me souviens pas de cette personne. Cette personne m’aurait demandé un service, et ensuite, je l’aurais violée dans une chambre d’hôtel", avait-il réagi.
Je n’ai pas à nier ou ne pas nier, j'attends d'en savoir plus.
Jean Lassalleà France Bleu Béarn Bigorre en 2023
"Je ne me souviens pas de quelqu’un en particulier qui m’ait demandé un service pour son fils ou sa fille. Après, je n’ai jamais été drogué ou alcoolisé au point de trouver une femme enceinte dans mon lit et de la violer", avait soutenu l'ex-candidat à la présidentielle.
L'ancien maire de Lourdios-Ichère avait déjà été accusé d'agressions sexuelles par plusieurs femmes en 2017 au moment du mouvement #balancetonporc.