La 6è édition des" Idées mènent le Monde" se poursuit tout le week-end. Parmi les invités aux débats, Alain Finkielkraut. Le Philosophe-polémiste était attendu par plusieurs femmes lui reprochant ses propos sur le viol, tenus la semaine dernière sur un plateau de télévision.
Le thème de ces rencontres littéraires cette année est : "En Quoi Croire Encore ?" De nombreux invités auteurs, journalistes, philosophes hommes politiques ou artistes y sont invités pour débattre.L'académicien, auteur-philosophe et ancien professeur, Alain Finkielkraut, est connu pour ses propos souvent sujets à la controverse, parfois provocateurs comme ceux qu'il a tenus lors d'une émission de débat sur LCI, "La Grande Confrontation", diffusée en direct sur LCI le 13 novembre dernier.
Il s'en explique sur la scène:
Ce samedi, vers 13 heures au Palais Beaumont où se déroulent les rencontres littéraires « Les Idées mènent le monde », une vingtaine de femmes du collectif « Nous Toutes ! » ont manifesté, dans le calme par leur simple présence et portant des messages , à l'arrivée d'Alain Finkielkraut qui y venait pour une séance de dédicaces.J'ai été accusé de banaliser le viol et même de faire l'apologie du viol... J'avais le choix entre deux attitudes: la protestation outragée ou l'ironie... J'ai choisi l'ironie...
Ses lecteurs fidèles, venus se faire dédicacer son dernier ouvrage, assurent, eux, qu'il a été mal compris.
Ou encore :C'est du deuxième degré...
Il est un peu sanguin, c'est vrai parfois effectivement... On vient le gratter et, malgré l'âge et une certaine sagesse, il a tendance à réagir... C'est un peu maladroit mais cela dit, on ne peut pas remettre en cause ses engagements féministes.
Les femmes présentes ce samedi, d'associations féministes françaises et espagnoles, dénonçaient ses propos qui malgré l'ironie banalisaient, selon elles, le viol, assurant que les femmes violées ne devraient pas avoir à supporter le second degré sur un tel sujet...
Il leur a adressé une réponse en retour, à sa façon, sur un des tracts...
Regardez le reportage de Eric Poussard et Olivier Lopez.