Zéro emballage donc zéro déchet : c'est le credo des épiceries en vrac, de plus en plus en vogue. À Pau, une boutique vient d'ouvrir dans le centre-ville. Elle ne désemplit pas ce qui traduit l'intérêt toujours plus grandissant pour cette nouvelle façon de consommer.
Ni sacs, ni bouteilles en plastique, place au verre et au tissu : bienvenus dans le monde du vrac !
À Pau, la première boutique en vrac a ouvert fin août. Les clients amènent leurs propres contenants pour les remplir des quelque 750 références proposées.
Pâtes, fruits secs, biscuits, produits d'hygiène et d'entretien : tout y est comme dans un supermarché, les emballages en moins.
Pourquoi achètent-ils en vrac ? Réponse au cœur de la nouvelle boutique :
Choix militant et économique
Une cliente du nouveau magasin constate : "On se rend compte qu'on gaspille énormément d'emballages. Donc on essaye de réduire petit à petit."
Les adeptes du vrac sont sensibles au surplus de déchets et ont une conscience écologique. Monica Amaral, la gérante, a choisi l'enseigne Day by Day pour se lancer. Ici, 95 % des produits proposés viennent de France et 75% d'entre eux viennent de petites entreprises. Favoriser le local fait partie de la démarche.
Acheter au poids est une mesure anti-gaspillage : on achète ce dont on a besoin ! Les tarifs des produits peuvent parfois concurrencer ceux des supermarchés, les clients se tournent alors vers ces épiceries vertueuses.
Faire ses courses comme à l'époque
Une dame fait ses courses et explique que le principe est simple : "Des récipients qu'on peut garder, on les remplit ici : je trouve ça épatant !"Mais est-ce si épatant que ça ? La mode du vrac : un retour en arrière. Faire ses courses sans emballage, c'est faire ses courses comme nos arrières grand-mères. À l'époque ni sacs plastiques, ni sur-emballage : on faisait ses courses tous les jours avec un cabas !
Acheter local, de saison, sans emballage jetable, éthique : c'est finalement un retour en arrière bon pour la planète !
En France, on comptait 18 épiceries en vrac en 2015 contre plus de 200 aujourd'hui : de plus en plus de consommateurs craquent pour le vrac !