VIDÉO. Prix de l'énergie. Cette charcuterie historique du Béarn est contrainte de fermer définitivement

durée de la vidéo : 00h02mn45s
La charcuterie Crouzeilles-Léris, située à Gan dans le Béarn, va fermer définitivement ses portes au printemps. Elle avait été fondée en 1933.
{} ©France télévisions

Fondée à Gan en 1933, la charcuterie Crouzeilles-Léris va fermer. Ses gérants, qui pensaient initialement prendre leur retraite dans deux ans, sont contraints de mettre la clé sous la porte au printemps à cause de la flambée des prix de l'énergie.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est la fin de 90 ans de savoir-faire. La charcuterie Crouzeilles-Léris va fermer définitivement ses portes au printemps. Elle avait été fondée à Gan (Béarn), en 1933. En cause, la flambée des prix de l'électricité : la facture est passée de 1 800 à 12 000 euros par mois. Une situation intenable, qui contrait les gérants de l'enseigne, Huguette et Jacky Léris, à prendre leur retraite deux ans plus tôt que prévu. "C'est très difficile à digérer", confie Huguette. 

Avant la fermeture, les habitués se pressent pour passer commande. Le téléphone d'Huguette Léris n'arrête pas de sonner. "Je vais prendre des pieds de cochon, avant qu'il n'y en ait plus", glisse un client dans la boutique. "C'est honteux, car c'est du traditionnel, ici. Bientôt, on n'achètera que dans les grandes surfaces, sous vide", regrette un autre. 

"Perdre ce savoir-faire, ça fait quelque chose"

L'enseigne est notamment connue pour sa fameuse andouille à l'ancienne. "C'est le seul endroit où on peut trouver cette andouille, dans toute la France", clame Huguette en brandissant fièrement un morceau. "Et je ne suis pas prétentieuse !

Pour Gilles Contraires, salarié de la charcuterie, il n'est pas question de reprendre l'affaire. "Perdre ce savoir-faire, c'est vrai que ça fait quelque chose. Mais on se dit qu'il vaut mieux être employé et avoir une sécurité. Je pense que j'irai travailler ailleurs.

Cette fermeture est également un crève-cœur pour Laurette, la mère de Jacky. Elle aussi a travaillé dans la boutique durant des décennies, tout comme son propre père. "Mais c'est comme ça. Il n'y a pas d'autre solution." Pour tous, c'est une page qui se tourne. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information