Une invitation à une "fête secrète" avait été lancée il y a quelques jours sur les réseaux sociaux par les discothèques paloises. Elle devait se tenir dans un lieu qui n'aurait été dévoilé qu'au dernier moment. Cette annonce s'avère être un coup de com lancé comme un cri d'alarme.
"On a eu une période où était complètement abattus, maintenant on est plutôt dans la révolte". Bruno Garcia, le patron du club Le Connemara à Pau, prévient qu'il y aura des actions. "On se bat" dit-il.
Il fait partie de la dizaine de gérants de boîtes de nuit à avoir lancé l'appel à se retrouver pour une fête secrète sur les réseaux sociaux. Elle devait avoir lieu ce vendredi soir.
Finalement l'annonce était fausse. C'était un moyen d'attirer l'attention du grand public et des autorités après six mois sans aucune activité et aucune perspective de reprise.
"Les pouvoirs publics doivent réagir très vite sur la question des salaires et sur une réouverture la plus rapide possible" martèle Lionel Imirizaldu, le vice-président de l'UMIH Béarn et Soule.
Le Béarn compte une dizaine de discothèques dont certaines accueillent jusqu'à 80 000 personnes chaque année.