Constitué d’associations et de villageois, le collectif Larrun Ez Hunki (Ne touchez pas à La Rhune) a organisé un rassemblement, lundi 21 mai, contre le projet de développement du tourisme sur le sommet de la Rhune envisagé par le département des Pyrénées-Atlantiques.
Au rythme de la txalaparta et de alboka, une centaine de manifestants se sont rassemblés, lundi 21 mai, au col Saint-Ignace à Ascain, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Leur message ? "Larrun Ez Hunki", "ne touchez pas à la Rhune", contre le projet d'aménagement du célèbre sommet du Pays basque porté par le département, en vue de développer le tourisme.
Actuellement, ce sommet est desservi par un petit train. Avec un investissement de 36 millions d'euros, le département envisage notamment d'y créer un parking de 500 places, et d'ajouter deux petits train supplémentaires.
"Ils veulent installer une passerelle d'acier et de béton, nous ne sommes pas d'accord. On ne veut pas monter à la Rhune et trouver ça la-haut" regrette Rafaël Valdivielso, représentant du collectif Larrun ez hunki.
"La Rhune a une importance capitale pour moi, c'était notre terrain de jeu lorsque nous étions enfants. Je trouve absolument catastrophique d'imaginer qu'on va détruire ce site magnifique" témoigne Bernadette, qui habite Ascain.
Pour l'instant, le département n'a pas encore trouvé tous les fonds nécessaires pour financer les travaux, mais espère voir le projet terminé en 2022.