Dès leur livraison en 2009, les maisons du hameau de Plantoun ont présenté des malfaçons très grave, et une expertise a déclaré les lieux impropres à l'habitation. Depuis, 23 familles attendent un procès, qui vient d'être retardé en janvier à la demande de la défense.
C'est un procès très attendu qui vient d'être reporté en janvier. En 2009, 23 familles avaient acquis, via une procédure d'accession sociale et en s'endettant pour de longues périodes, des logements au hameau du Platoun.
Mais une fois la livraison des habitations effectuée, des malfaçons importantes sont apparues, au point qu'une expertise a même conclu que les logements étaient "impropres à l'habitation".
"Je me lève la matin, il fait entre 6 et 8 degrès. Je ré-enclenche le poèle à bois, pour qu'au moins mes enfants puissent avoir un peu de chaleur, c'est du Zola ici", Bruno Gimond, propriétaire au hameau du Plantoun
"Je comprend pour partie certains défenseurs, car ils avaient des pièces à communiquer qu'ils n'ont pas eu le temps de communiquer" accepte Gérad Fort, l'un des avocat qui représente six familles de plaignants.
"Les familles que je représente [...] veulent une entière réparation de leur préjudice, [...] et quitter cet endroit infernal" réagit un autre avocat représentant quatre familles, Alexandre Novion. Le procès aura donc lieu le 25 janvier au tribunal de Bayonne.