Jean-Luc Arassus, Président Fédération française de surf, était l'invité de notre 12/13 ce vendredi midi. Il revient sur le choix des organisateurs des Jeux olympiques de Paris-2024 : Tahiti et de ses vagues mythiques plutôt que Lacanau, le pôle Hossegor-Capreton-Seignosse, Biarritz ou la Bretagne.
L'Aquitaine pouvait-elle rivaliser avec la vague mythique de Teahupoo ? Oui assure Jean-Luc Arassus, le président Fédération française de surf :
Ce qui a fait la différence ? La garantie d'une vague exceptionnelle à la bonne période :Les cinq dossiers étaient de grande qualité. L’Aquitaine avait tout à fait ses chances. Ça s'est décidé dans les tous derniers moments.
Une vague mythique et une île qui l'est tout autant même si Jean-Luc Arassus rejette l'image de la carte postale :C'est une vague qui est mondialement connue. Le critère de la vague en fonction de la période 25 juillet au 11 août a été déterminant. On est sur une vague qui permet aux athlètes de s’exprimer pleinement.
Un choix politique aussi ?Le site en lui même représente tout ce qu’est la Polynésie Française. L’endroit est vraiment mythique et la nature est un écrin, le corail est magnifique, la vague est exceptionnelle. Pour les surfeurs, c’est un endroit où ils aiment se retrouver et où ils aiment se confronter. La vague est très exigeante. Pour l’expression du sport en lui-même, c’est un choix qui se tient.
Pour les territoires ultramarins, c’était une opportunité inespérée. Ils sont pourvoyeurs de médailles d’or, d’athlètes exceptionnels. Aujourd’hui, partir sur les territoires ultramarins, c’est exceptionnel.
Le 8 janvier 2020, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) validera à Lausanne le choix du Cojo.