Pyrénées-Atlantiques : des chiffres de contaminations qui tardent à diminuer

La préfecture des Pyrénées-Atlantiques faisait un point ce lundi 14 décembre sur la situation épidémique à la veille du déconfinement progressif et de la mise en place du couvre-feu ce mardi 15 décembre. Le département est dans la moyenne nationale avec des chiffres qui tardent à redescendre. 

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Encore trop de contaminations à la lumière des chiffres dans le département. La situation des Pyrénées-Atlantiques est similaire à la tendance nationale, soit encore trop de patients en réanimations et trop de contaminations (pour rappel, le gouvernement visait moins de 3000 patients en réanimation et moins de 5000 contaminations/par jour au niveau national).
Eddie Bouttera, secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, a fait un point sur la situation du département, indiquant que des informations complémentaires seront apportées dès la parution du décret ce mardi 15 décembre.
Dans le département, le taux d'incidence est de 136 (nombre de personnes testées positives pour 100 000 habitants) alors que le chiffre national est de 114. Soit tout de même un différentiel de +19%.  
Le taux de positivité est de 6,04 (6,13 pour la France)

La situations dans les hôpitaux :

La décrue des hospitalisations est plus lente côté béarnais que côté pays basque. 219 personnes sont hospitalisées (nouvelles hospitalisations plus soins de suite) alors qu'au plus haut de cette deuxième vague, on a pu en compter près de 530 (110 au plus bas). 14 sont en réanimation, 31 clusters sont encore actifs dont 13 dans des EHPAD. Depuis le 1er mars, le département a connu 251 décès ( dont 112 en EHPAD).

Du confinement au couvre-feu

En attendant le décret, la préfecture rappelle ce qui est d'ores et déjà connu pour les jours à venir. Désormais dans le département comme ailleurs en France, un couvre-feu sera instauré tous les soirs sauf le 24 décembre, entre 20 heures et 6 heures du matin.
Autrement dit, "ceux qui seront dehors à ce moment-là doivent avoir une bonne raison". Une nouvelle attestation sera disponible cette nuit sur le site du ministère de l'intérieur. Elle déclinera les motifs dérogatoires qui seront similaires à ce que nous connaissons déjà (motif professionnel, médical, familial, etc...)

Des contrôles

Depuis le 1er novembre dernier, 9700 contrôles ont été effectués et 1581 procés verbaux dressés.
Cette prochaine période verra une autre organisation de ces contrôles, dont les modalités seront connues dès la publication du décret, puisque la circulation sera libre d'aller et venir pour tous sans limitation de distance mais interdite pendant le couvre-feu quotidien.
Il y aura des contôles aléatoires pour faire respecter ce couvre-feu. Et toute infraction devrait vraisemblablement "coûter" au contrevenant 135 euros.
Même si "il y aura une tolérance pour les voyages en avion, en train... il faudra alors montrer un justificatif (billet)..." Ce qui ne vaut pas bien-sûr pour les trajets en voiture individuelle, personnelle ou en co-voiturage.

En montagne

Ainsi, d'éventuels vacanciers pourront venir comme chaque année. Enfin presque, puisque les remontées mécaniques en montagne sont fermées.
D'après M. Bouttera "Il me paraît évident qu'il n'y aura pas de ski de descente en France... mais il existe d'autres activités dans les stations".  A ce sujet, il indique que les exploitants devraient recevoir une indemnisation à hateur de 70% de leurs frais fixes (et un plafond de 200 000 euros). Les commerces de moins de 50 salariés, également en zones de montagne, qui ne font pas partie des HCR (Hôtel-Café-Restaurants), recevront une aide du fond de solidarité non plus de seulement 1500 euros, mais jusqu'à 10 000 euros selon leur manque à gagner...
Alors, il restera les promenades du bord de mer, derrière un masque, si vous êtes susceptibles de croiser du monde... 

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